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Communiqué de Femmes Entraide & Autonomie à l’occasion de la Journée Internationale de lutte pour les Droits des Femmes

Communiqué à l’occasion de la Journée Internationale de lutte pour les Droits des Femmes: pour que les droits fondamentaux des femmes soient appliqués pour toutes, partout et tout le temps !





En cette Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, celles et ceux qui militent contre les inégalités de genre se sont mobilisé·es afin de rappeler que cette lutte demeure essentielle dans nos sociétés actuelles. Femmes Entraide & Autonomie s’associe à ce mouvement international, et appelle à une véritable réalisation de l’égalité de genre.


La société patriarcale fait peser des discriminations spécifiques aux femmes et aux minorités de genre, dans toutes les sphères de la société. Les femmes et minorités de genre continuent à subir des violences conjugales et intrafamiliales, des violences sexistes et sexuelles dans l’espace public, mais également des violences institutionnelles, comme le manque d’accès aux droits et à la santé.


L’action de Femmes Entraide & Autonomie est tournée spécifiquement vers les femmes et minorités de genres issues de l’immigration et migrantes. Les femmes quittent leur pays d’origine à cause des violences qu’elles subissent ou que leurs filles subissent : mutilations sexuelles féminines, mariages forcés et/ou précoces, violences conjugales, viols… Mais elles continuent à subir des violences de genre de manière systémique tout le long de leur parcours migratoire : viols, traite des êtres humains, prostitution forcée… Ces violences ne s’arrêtent pas aux portes de l’Europe mais sont toujours perpétuées dans les pays d’accueil, et notamment en France. Elles sont donc particulièrement vulnérables et doivent recevoir des protections spécifiques pour assurer le respect et la réalisation de leurs droits. Également, elles peuvent subir différents types de discriminations, du fait de leur genre, leur couleur de peau, leur statut migratoire, leur milieu socioculturel, leur orientation sexuelle, ou leur handicap par exemple : ces discriminations se cumulent et agissent simultanément, créant des formes spécifiques de violences.


Les institutions françaises et européennes doivent prendre en compte et satisfaire les besoins spécifiques des femmes victimes de violence, notamment quand elles sont issues de l’immigration, migrantes, ou racisées. Nous continuerons à nous battre, avec nos partenaires locaux et européens, pour un monde égalitaire, inclusif, libre de toute violence de genre, avec les mêmes opportunités pour toutes et tous, et où chacun·e voit ses droits respectés. En accompagnant les femmes et minorités de de genre victimes de violences, en menant toujours plus d’actions de sensibilisation auprès des jeunes, des adultes, des professionnel.les, et en plaidant pour des mesures institutionnelles fortes, nous agissons avec les personnes concernées, en première ligne dans la réalisation de leurs propres droits.


Battons-nous, le 8 mars et tous les jours de l’année, pour que les droits fondamentaux des femmes soient appliqués pour toutes, partout et tout le temps!




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