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đŸ‡ȘđŸ‡ș Notre outil pour Ă©valuer les programmes des candidat·es aux Ă©lections europĂ©ennes !

DerniĂšre mise Ă  jour : 7 juin



Suite aux sessions de sensibilisation sur l'Union EuropĂ©enne, l'Ă©galitĂ© de genre, la migration, et le changement climatique, les participant·es au projet Pivot ont mis au point 11 propositions qu’ils et elles souhaitent dĂ©fendre auprĂšs des candidat·es aux Ă©lections europĂ©ennes ! Ces propositions ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©es en commun avec les participant·es des autres organisations partenaires du projet. DĂ©couvrez ces propositions ici !


đŸ€ ÉgalitĂ© de genre


  • Harmoniser la lĂ©gislation europĂ©enne sur l’égalitĂ© des genres et les violences de genre


Les cadres lĂ©gislatifs des diffĂ©rents pays de l'UE diffĂšrent considĂ©rablement dans le domaine de l'Ă©galitĂ© des genre. Il faut garantir les mĂȘmes protections Ă  tous·tes, quelle que soit leur nationalitĂ©. Tous·tes doivent bĂ©nĂ©ficier de l’égalitĂ© sur leur lieu de travail, de l’égalitĂ© des chances et de l’égalitĂ© salariale, avec une perspective intersectionnelle sur la maniĂšre dont l’écart salarial affecte les salaires les plus bas. De plus, le congĂ© parental devrait ĂȘtre harmonisĂ© au niveau europĂ©en, et Ă©gal quel que soit le genre, le congĂ© de maternitĂ© Ă©tant l'une des principales sources de l'Ă©cart salarial entre les genres.


Les lĂ©gislations des diffĂ©rents États de l’UE diffĂšrent Ă©galement en matiĂšre de violences sexistes et sexuelles et de viol. Ainsi, les victimes sont protĂ©gĂ©es diffĂ©remment, en fonction de leur pays d’origine. Il est nĂ©cessaire d’adopter des dĂ©finitions communes quant aux violences sexistes et sexuelles. Les dĂ©finitions des États de l’UE les plus protecteurs en matiĂšre de VSS devraient ĂȘtre adoptĂ©es de maniĂšre commune, pour une meilleure protection des victimes au niveau europĂ©en.


Pour garantir que ces lĂ©gislations sont mises en Ɠuvre efficacement, les effets de ce plan doivent ĂȘtre contrĂŽlĂ©s rĂ©guliĂšrement, au moyen de questionnaires et d'enquĂȘtes, pour plus de transparence.


  • DĂ©velopper une politique europĂ©enne d'information et d'Ă©ducation sur l'Ă©galitĂ© de genre


Les citoyen·nes ne sont pas assez informé·es sur les sujets liĂ©s Ă  l'Ă©galitĂ© de genre, et notamment sur les sujets liĂ©s aux droits et santĂ© sexuels et reproductifs, Ă  la contraception, au consentement, au dĂ©sir, aux rĂšgles
 Les institutions doivent assurer une meilleure information des citoyen·nes sur ces sujets. Les informations transmises ne doivent pas se limiter Ă  une vision hĂ©tĂ©rosexuelle, cisgenre, et binaire en matiĂšre de genre, mais inclure tous les genres et toutes les orientations sexuelles.


De plus, dans cette mĂȘme volontĂ© d’assurer une information complĂšte aux citoyen·nes, il convient de lutter contre la dĂ©sinformation et les propos discriminants envers les femmes et les minoritĂ©s de genre en ligne, en contrĂŽlant mieux les algorithmes et les contenus postĂ©s en ligne. Une politique similaire Ă  celle de la Digital Services Act pourrait ĂȘtre mise en place, qui vise notamment Ă  supprimer plus rapidement les contenus illĂ©gaux signalĂ©s en ligne.


Par ailleurs, une politique de communication positive au niveau europĂ©en pourrait ĂȘtre mise en place, afin de visibiliser les femmes dans les postes de dĂ©cision. Cette mesure aurait pour objectif de favoriser l’émergence de rĂŽle-modĂšles, notamment pour les jeunes filles, afin de lutter contre les inĂ©galitĂ©s femmes-hommes dans l’accĂšs Ă  des postes de direction et dans la prise de dĂ©cision. Ce plan devrait Ă©galement viser Ă  soutenir les femmes dans l'esprit d'entreprise, en finançant des campagnes d'Ă©galitĂ© et de sensibilisation.


  • Favoriser l’accĂšs effectif Ă  la santĂ© sexuelle et Ă  l’avortement dans toute l’UE.


Les lĂ©gislations et politiques nationales dans les diffĂ©rents États Membres de l’Union EuropĂ©enne offrent aux citoyen·nes europĂ©en·nes diffĂ©rents niveaux d’accĂšs aux services de santĂ© sexuelle ainsi qu’à l’interruption volontaire de grossesse. L’accĂšs aux services de santĂ© sexuelle, et notamment l’accĂšs Ă  l’avortement, devrait ĂȘtre effectif dans toute l’Union EuropĂ©enne. Pour assurer cet accĂšs effectif Ă  tous·tes, des moyens financiers doivent ĂȘtre investis par les institutions nationales des États Membres dans les structures publiques et associatives dĂ©diĂ©es : hĂŽpitaux, Planning Familial, centres de santĂ© sexuelle



  • ProtĂ©ger les personnes LGBTQ+ et leurs droits


Les politiques de protection des personnes LGBTQ+ diffĂšrent grandement d'un État membre Ă  l'autre. Afin de protĂ©ger correctement leurs droits, il convient d'harmoniser les lois au niveau europĂ©en, notamment en interdisant la discrimination Ă  l'embauche fondĂ©e sur l'identitĂ© de genre ou l'orientation sexuelle. De vastes campagnes de sensibilisation et d'information devraient ĂȘtre mises en place Ă  cet Ă©gard, ainsi que des cadres lĂ©gislatifs.


Les politiques publiques actuelles en matiĂšre de genre adoptent souvent une vision traditionnelle “binaire” du genre : elles se limitent souvent Ă  la protection des droits des femmes, et Ă  la lutte pour l’égalitĂ© entre les femmes et les hommes, sans prendre en compte les discriminations dont sont victimes les personnes transgenres, non-binaires et les personnes de genres divers. De la mĂȘme maniĂšre que l’objectif de l’égalitĂ© de genre a Ă©tĂ© inclus dans toutes les politiques europĂ©ennes au travers de l’approche intĂ©grĂ©e de l’égalitĂ© de genre, il convient dans toutes les politiques qui ont pour objectif de lutter pour l’égalitĂ© de genre d’inclure des politiques pour favoriser l’égalitĂ© des personnes cisgenres et transgenres, et de protĂ©ger les droits des personnes transgenres, non-binaires et des personnes de genres divers.


✈ Migration


  • Mettre l’humain au centre des politiques migratoires europĂ©ennes.


Dans l’Union EuropĂ©enne, la valeur de la vie de chacun·e doit ĂȘtre respectĂ©e, quelle que soit son origine. Les personnes migrantes doivent recevoir une meilleure prise en charge mĂ©dicale, Ă©thique, et sociale. L’humanitĂ© et le respect de la dignitĂ© humaine doivent ĂȘtre placĂ©s au centre des politiques migratoires, en particulier en ce qui concerne les conditions d’accueil et d’hĂ©bergement, les procĂ©dures administratives, et l’accompagnement des personnes vulnĂ©rables.


En ce qui concerne les routes migratoires, l'UE devrait garantir des routes migratoires sûres et légales, afin d'éviter que des personnes, en particulier des personnes vulnérables, ne soient exposées à des risques sur le chemin vers l'Europe.


En ce qui concerne les conditions d’accueil, elles doivent ĂȘtre harmonisĂ©es Ă  l’échelle de l’Union EuropĂ©enne pour permettre une meilleure rĂ©partition des personnes migrantes.  L'UE devrait crĂ©er un programme dĂ©taillĂ© permettant d'apporter un soutien financier Ă©gal Ă  tous·tes les migrant·es, quel que soit le pays oĂč iels vivent. Il conviendrait de prĂ©ciser le pourcentage qui sera consacrĂ© aux besoins de base. Les politiques publiques doivent permettre une mixitĂ© entre personnes migrantes et la population gĂ©nĂ©rale, afin de favoriser l’intĂ©gration et Ă©viter la ghettoĂŻsation des personnes migrantes. Les pays Ă  la frontiĂšre de l’Europe, qui reçoivent le plus de primo-arrivant·es ayant empruntĂ© la route mĂ©diterranĂ©enne, doivent ĂȘtre mieux soutenues financiĂšrement, afin d’amĂ©liorer les conditions d’accueil des personnes migrantes dans ces pays. Les centres de dĂ©tention pour rĂ©fugiĂ©s devraient ĂȘtre supprimĂ©s, car ils ne respectent pas les normes d'une vie dans la dignitĂ©. La lĂ©gislation europĂ©enne en matiĂšre d’accueil des personnes migrantes doit ĂȘtre mieux appliquĂ©e, et de vĂ©ritables moyens financiers doivent ĂȘtre allouĂ©s. Cela pourrait passer par la crĂ©ation d’une agence europĂ©enne en charge de l’accueil des personnes migrantes, qui s’assurerait que les standards d’accueil en Europe sont atteints. Par ailleurs, les personnes migrant·es doivent Ă©galement ĂȘtre couverte du principe de non-discrimination, et ĂȘtre protĂ©gĂ©es de la mĂȘme maniĂšre quelle que soit leur origine. Une attention particuliĂšre doit ĂȘtre accordĂ©e Ă  la lutte contre la traite des ĂȘtres humains dans les pays de destination. Les migrant·es devraient recevoir une brochure ou un dossier d'information dans lequel iels pourraient obtenir des renseignements sur leurs droits et leurs possibilitĂ©s, dans leur langue maternelle. En ce qui concerne les procĂ©dures administratives, elles peuvent ĂȘtre trĂšs lourdes et difficiles pour des demandeur·euses qui n’ont que peu de connaissances du systĂšme administratif, des langues, des cultures europĂ©ennes. Il est primordial d’allĂ©ger les procĂ©dures, de les faciliter, de prendre en compte les freins rencontrĂ©s par les personnes migrantes. D’ailleurs, la procĂ©dure d’obtention du statut de mineur·e isolé·e est aujourd’hui trop complexe : il faut la faciliter, afin de permettre la protection de ces mineur·es particuliĂšrement vulnĂ©rables.


Aujourd'hui, de nombreux plans sont mis en place par les institutions concernant l'accueil et le traitement des personnes en situation de migration. Cependant, nombre d'entre elles ne peuvent pas voter car elles n'ont pas encore la nationalité européenne. Or, il est nécessaire de créer des espaces pour permettre aux personnes en situation de migration de s'exprimer et de les impliquer dans les processus législatifs et décisionnels.


En cas de retour, une institution spĂ©cifique devrait ĂȘtre crĂ©Ă©e pour les migrants qui retournent dans leur pays, afin de suivre les statistiques et de donner des recommandations sur la façon dont les migrants peuvent recommencer leur vie.


Face Ă  la montĂ©e du changement climatique qui mĂšne de nombreuses personnes Ă  quitter temporairement ou de maniĂšre durable leur lieux de vie, le statut de rĂ©fugiĂ© climatique devrait ĂȘtre crĂ©Ă©, afin de protĂ©ger de maniĂšre adĂ©quate cell·eux qui fuient leurs pays en raison des consĂ©quences du changement climatique.


Enfin, les personnes les plus vulnĂ©rables, telles que les femmes, les personnes LGBTQ+, les enfants, et les personnes qui ont des problĂšmes de santĂ© physique ou mentale, doivent ĂȘtre mieux accompagnĂ©es, au travers de plans politiques d’ampleur.


  • Mise en Ɠuvre d'une rĂ©forme de la redistribution des migrant·es, pour une meilleure rĂ©partition des migrant·es dans les Etats membres de l'UE


Les pays situĂ©s aux frontiĂšres de l'Europe sont ceux qui accueillent le plus grand nombre de personnes traversant la MĂ©diterranĂ©e. Ils sont aujourd'hui dans l'incapacitĂ© de gĂ©rer l'ensemble des demandes d'asile qu'ils reçoivent. Or, selon les rĂšglements de Dublin, le premier Etat membre oĂč sont enregistrĂ©es les empreintes digitales et les informations personnelles d'un·e demandeur·euse d'asile est souvent l'Etat membre responsable de la demande d'asile. Afin de garantir des procĂ©dures efficaces, sĂ»res et respectueuses de la dignitĂ© humaine, les migrant·es et les demandeur·euses d'asile devraient ĂȘtre mieux rĂ©parti·es entre les États membres.


  • Mettre en place des mesures pour sensibiliser la sociĂ©tĂ© Ă  la cause migratoire


De nombreux·ses citoyen·nes sont peu ou mal informé·es sur la question migratoire. Également, des fausses informations circulent, qui peuvent contribuer Ă  la production de stĂ©rĂ©otypes, voire de discours haineux. Une politique de sensibilisation des citoyen·nes europĂ©en·nes sur les sujets entourant la migration, en donnant la parole aux personnes concernĂ©es, nous paraĂźt primordiale, afin d’assurer le vivre ensemble.


🌍 Changement climatique


  • Adopter une lĂ©gislation claire et contraignante Ă  un niveau europĂ©en, pour une politique ambitieuse et Ă  long terme.


Le changement climatique est une problĂ©matique urgente, et c’est aujourd’hui que les dĂ©cisions doivent ĂȘtre prises pour mitiger ses consĂ©quences les plus dĂ©vastatrices. Les politiques europĂ©ennes en matiĂšre de changement climatique ne peuvent se cantonner Ă  de “petits pas” : c’est un changement Ă  grande Ă©chelle de notre mode de vie capitaliste et occidental de vivre et consommer que notre sociĂ©tĂ© doit effectuer. Par exemple, il convient de favoriser les circuits courts par rapport aux importations coĂ»teuses pour l’environnement, et d’adopter une politique de protectionnisme environnemental.


La rĂ©glementation europĂ©enne doit ĂȘtre plus contraignante si nous voulons atteindre l’objectif de l’Accord de Paris de limiter le rĂ©chauffement climatique Ă  un niveau bien en dessous de 2°C d’ici Ă  la fin du 21e siĂšcle. Les personnes morales ou juridiques qui ont un impact nĂ©gatif sur l'environnement devraient ĂȘtre sanctionnĂ©es, et les entreprises devraient ĂȘtre obligĂ©es d'Ă©viter de nuire Ă  l'environnement : diffĂ©rents niveaux de sanctions devraient ĂȘtre dĂ©finis pour obliger les entreprises Ă  adopter des plans Ă©quivalents pour protĂ©ger l'environnement. Les mesures doivent Ă©galement ĂȘtre mieux harmonisĂ©es Ă  un niveau europĂ©en. Par exemple, l’article 37 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union EuropĂ©enne concernant la protection de l’environnement et d’amĂ©lioration de sa qualitĂ© devrait ĂȘtre modifiĂ©, afin de le rendre moins lacunaire. L’Union EuropĂ©enne doit se doter d’une vĂ©ritable politique ambitieuse en matiĂšre de changement climatique. Un nouveau traitĂ© environnemental pourrait ĂȘtre envisagĂ©, en incitant tous les États Ă  le signer, en particulier les plus pollueurs. S’ils ne respectent pas les mesures prĂ©conisĂ©es ou n’atteignent pas les objectifs fixĂ©s, les États membres concernĂ©s devraient ĂȘtre condamnĂ©s Ă  l’échelle europĂ©enne, de la mĂȘme maniĂšre que la Suisse.


La transition Ă©cologique ne peut avoir lieu sans penser Ă  l’impact du changement climatique et des politiques de mitigation du changement climatique sur les populations. Les personnes particuliĂšrement vulnĂ©rables aux consĂ©quences du changement climatique (femmes, migrant·es
) doivent donc ĂȘtre protĂ©gĂ©es par les États. Le droit Ă  la santĂ© doit ĂȘtre garanti pour tous·tes, et particuliĂšrement les plus vulnĂ©rables. La politique europĂ©enne doit se baser sur les besoins des populations. Ainsi, les politiques menĂ©es seront plus acceptĂ©es et plus justes. Plus largement, la transition passe par une meilleure redistribution des richesses, et la rĂ©duction des inĂ©galitĂ©s. La transition doit aussi s’effectuer au travers de la sensibilisation, dĂšs le plus jeune Ăąge. Ainsi, tous les enfants devraient participer Ă  des ateliers sur le changement climatique, et devraient ĂȘtre incité·es Ă  crĂ©er des initiatives citoyennes en faveur de la transition Ă©cologique. La sociĂ©tĂ© toute entiĂšre doit ĂȘtre encouragĂ©e Ă  modifier ses pratiques et Ă  adopter des alternatives aux comportements les plus polluants. Plus globalement, la capacitĂ© Ă  agir des citoyen·nes doit ĂȘtre encouragĂ©e.


Par ailleurs, la transition Ă©cologique doit ĂȘtre politique et militante : l’Union EuropĂ©enne doit pouvoir condamner directement les injustices et les attaques contre les droits humains liĂ©es au changement climatique, ainsi que les discours climatosceptiques.


  • Repenser notre usage de l’énergie.


Notre production d’énergie, et notamment la combustion d’énergies fossiles, est aujourd’hui Ă  l’origine d’une grande partie des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre, responsables du rĂ©chauffement climatique. L’Union EuropĂ©enne doit agir concrĂštement, et dĂ©bloquer des fonds pour subventionner les Ă©nergies renouvelables et les rendre accessibles pour tous·tes. À l’inverse, nous devons repenser notre rapport au nuclĂ©aire et aux Ă©nergies fossiles, pour favoriser les Ă©nergies vertes.


Certaines zones, notamment les Outre-Mers, sont particuliÚrement touchées par les effets du changement climatique. Ainsi, il convient de renforcer le financement des énergies renouvelables dans ces zones, pour favoriser la transition.


  • ProtĂ©ger la biodiversitĂ© et l'environnement au niveau de l'UE


L'UE devrait mettre en Ɠuvre des programmes visant Ă  promouvoir le reboisement dans certaines zones et rendre obligatoire la mise en place d'un certain nombre d'espaces verts sur chaque territoire. Les corridors de biodiversitĂ©, qui permettent aux animaux de se dĂ©placer d'une parcelle de forĂȘt Ă  l'autre, devraient Ă©galement ĂȘtre encouragĂ©s. En ce qui concerne les constructions, il convient d'Ă©viter de construire Ă  proximitĂ© des zones touristiques, et les constructions ne devraient ĂȘtre autorisĂ©es que lorsque des recherches approfondies ont Ă©tĂ© menĂ©es pour dĂ©montrer qu'elles peuvent ĂȘtre bĂ©nĂ©fiques pour la rĂ©gion.


  • Favoriser l’usage des mobilitĂ©s douces.


Dans le cadre d’une transition vers des comportements plus respectueux de l’environnement, les mobilitĂ©s douces doivent ĂȘtre favorisĂ©es. Il s’agit d’internaliser les coĂ»ts sur l’environnement et la pollution, en rĂ©glementant ou en taxant les vols nationaux par exemple, et en crĂ©ant des aides dĂ©diĂ©es pour privilĂ©gier les voyages en train, afin que voyager en train soit toujours moins cher que voyager en avion sur une mĂȘme distance. Au niveau local, des installations dans les villes devraient ĂȘtre crĂ©Ă©es, afin d’amĂ©liorer l’accĂšs et la circulation en vĂ©lo.




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